samedi 10 décembre 2011

De la symbolique du Pet dans le monde Tuniso-tunisien



Ça va du « péter plus haut que son cul » à « chasse & pet’shhh » en passant par la case « world full of bass » (w qéllét el fourass, en 4 cordes), le pet a toujours été le moyen le plus expressif d’exprimer son avis.

Cette fine ta3fita* de l’esprit sous-entend (ah et je peux vous assurer qu’une ta3fita digne de ce nom, aussi culotée soit-elle, se fait sentir à des kilomètres à la ronde, et tellement intensément que vous en devineriez son repas de l’avant-veille)… Bon, je m’égare en parenthèses, je reprends : je disais... Ou non, c’est plus la pet'N.
Ou si,
Cette ta3fita de l’esprit sous-entend un trop plein de consistance, et n’en déplaise à ceux qui croiraient que ce n’est que du vent, une bourrasque de ce genre ferait honte aux plus grands mezoueds** dignes de ce nom (Karkadan, y compris, mais lui, il a signé chez Universal).



...


[Attention, jeu de mots bilingue: Péter est un (f)art. (Oui, c'est petoyable. Oui, j'ai ri.)]


...

Alors, est-ce vraiment une insulte de se faire traiter de péteux, ou en l’occurrence de bassas ?




Sachez que ledit insulté, en se basant sur l’insulte en tant que tel, idawwér el khwatér (tu la sens celle-là, tu la sens ?!!), et parfois, ce n’est pas une mauvaise chose, même si vous avez le vertige de la folie des grandeurs.
En tous cas, le charisme musico-olfactif de ce geste riche en émotions (et en gaz carbonique) donne du piment (mangez et pissez !) à vos messes bass… Bref, je n’aimerai pas être coincée dans un ascenseur avec un bassas, j’ai peur des boutons.

Au royaume du caca, le bassas est roi.




Et maintenant, la blague du siècle : Prout.
Merci.


*Ta3fita: Pvvvvvvdhhhhhhhhhhhht.
**Mezoued : Instrument. A l’intérieur, ce n’est que du vent, mais d’une telle pression sociale qu’elle a propulsé au rang de b(r)assens les plus merdeux des bleus.