Sans foi ni loi 52

Le titre est assez clair, après deux ans d'absence, je me connecte pour vous parler de calvitie prépubère chez les baobabs de Madagascar.

C'est l'histoire d'un cheveux, un cheveux sur la langue, qui à un poil près aurait eu à prouver qu'il le valait bien. Ce cheveux dans la soupe qui s'est joint à moi pour rouler jusqu'au haschich parmentier, finit pourtant en haschich kebab, croyant que l'herbe y était plus verte. Oui, je vous conte là l'histoire poilante de la drogue; Alice* in Weenderland.

Alice avait 5 ans et toutes ses dents, sauf une, qu'elle gardait soigneusement contre moi.

Weenderland. Un nom de taule. De trou. De geôle. Là où des idées se forment et se reforment, des idéaux mis-bas et des débats mis à nu. Pourtant, la vraie prison n'est autre que celle de l'esprit (et le feu, ça brûle comme disait Coelho, Popo pour les intimes).

Les esprits libres ne se confinent pas à l'étroitesse des lois et Max ne volera pas entre ses lignes. 

Un joint roulé fera couler plus de salive que d'encre, ou bien est-ce l'inverse. A l'arrache, il fit couler des vies.

Par cette ôde à la Flore, Mère Nature est au dessus de vos lois, car elle, ne mange pas ses enfants. Est-il pertinent toutefois de parler de rêves brisés, qui partent en fumée, à la minute où on vous pisse dessus ?

Dépénalisez-vous vous-mêmes, et faites tourner le calumet de la paix.

C'est l'histoire d'un joint qu'on jette en prison pour avoir fumé un jeune.

C'est l'histoire d'une loi qu'on rejette.

*De son vrai nom Elyssa, le didon de la farce dans cette histoire.

Le calumet de la paix

Cet article contient de vrais morceaux d’éléphants roses à l’intérieur (ça se voit pas de l’extérieur mais c’est paske les verts étaient en rupture de stock… Nicolas Hulot avait besoin de renfort y paraît).

Les plus grandes inventions de ce siècle (et très probablement celui d’avant… Et celui d’avant celui-là aussi. –Mais comme je n’y étais pas, je ne peux pas vous le confirmer, mais j’ai préféré le dire au feeling !) découlent d’un seul et même trou noir (non je ne parle pas du trou de balle de Vincent Macdoum… On y trouve de la lumière désormais), un événement majeur* : La roue.
…Non, je déconne, c’est depuis que l’homme a appris à rouler des joints (mais comme rouler et roue sonnaient bien, j’ai dévié… They see me rouuuulin’).


Petite mise en situation : 

Quand la pomme est tombée sur la tête de Newton, celui-ci était tranquillement en train de se rouler un pét’. Ladite pomme (ronde de son apparence, vicieuse de par son goût) ayant écrasé ledit joint, le mouvement uniforme provoqué par l’attraction du poids du fruit par la force gravitaire a tassé en parfaite répartition le jardin botanique prisonnier des mains d’Isaac… Cet effet de compactage n’a eu pour conséquence que de provoquer une explosion de saveurs entre ses synapses, et c’est ainsi qu’est née la mécanique classique.


Deuxième mise en situation:

Aammi Radhwan était au sommet de sa gloire quand il animait une émission pour enfants sur une chaîne nationale tunisienne. Et là, le drame.
Il eût l’audace de faire une vanne fortement liée au secteur capillaire avec une petite fille, faisant ainsi allusion à la profession** qu’exerçait la femme de la famille royale déchue de l’époque.
Le caméraman et le responsable du montage étaient alors dans les toilettes en train de se découper un p’ti bout de bonheur (dont la valeur serait aux alentours de 5dinars), et la vie faisant bien les choses, ils arrivèrent pile 1 seconde après la bombe lâchée par l’animateur. Mais comme ils ricanèrent jusqu’à s’en arracher les molaires, Aammi Radhwan n’y a vu que du feu et croyait que sa vanne était passée comme un Justin Bieber à la musique… Bien plus tard, il a vu la savonnette de la douche.


Quatrième mise en situation (je sais qu’en lecteur attentif tu as remarqué l’absence d’une troisième mise en situation –ou pas-, mais j’aime bien les chiffres pairs et j’ai eu la flemme d’écrire une 3^ème connerie pour pouvoir passer à la 4^ème… Défions les lois du calcul primaire !) :

Jean-Edouard, avant d’emmener sa promise blonde à forte poitrine dans la piscine, lui susurra délicatement à l’oreille « Viens voir mon joint, je suis déjà raide ».
Charmée par ses mots aussi romantiques qu’exquis, elle mit son embrasement au service de la flore et alla en compagnie de son Don Juan dans les toilettes.
Mais comme, y a pas de caméras là-bas, personne ne sait ce qui s’est passé, mais tout le monde est sûr que la scène de la piscine (ce grand moment télévisé, juste après la pub contre les hémorroïdes) est exclusivement due à ce qui s’est passé entre ces murs plus glauques que la vie sexuelle de ma voisine (qui a 82 ans et qui est morte).

Cinquième mise en situation :

Didier drogue’ba.

Toutes ces situations fondatrices de l’Histoire telle que nous la connaissons ont pour point commun de détrôner la bêtise humaine, ne serait-ce que pour un bref moment d’exaltation neuropsychique… Que devrions-nous conclure alors ?

…

Oui, parfaitement : ON VEUT PENALISER LA DROGUE POUR NOUS RENDRE PLUS CONS QUE NOUS LE SOMMES DEJA (tâche assez difficile, j’en conviens) ! LA DROGUE REND INTELLIGENT !


[Imaginez si Marzouki avait accepté le joint que lui tendait le sogégat des locaux du CPR avant d’accepter d’être la biatch présidentielle de Jebali… Mais comme il ne l’a pas fait, voyez où nous en sommes maintenant. Tu viens de lire la sixième mise en situation].

…

Alors oui, parce que 1 an d’emprisonnement et 1000DT d’amendes (non, je ne parle pas de kamiah) pour avoir usé de drogues douces serait plus grave que d’offrir des friandises devant une maternelle (après t’es amnistié et remercié).


*(Oui, vous avez bien lu, vous ne pouvez pas être arrêtés pour détournement… Et protégez-vous… Même si une capote sur un pétard, ça défie toutes les lois de l’esthétique !)

**Je crois qu’elle était astrophysicienne ou un truc dans le genre.

P.S : La drogue, c’est le mal. Mais le mal, c’est bien. (Un jour, cette phrase deviendra culte, mais faudra attendre la dépénalisation)

De la symbolique du Pet dans le monde Tuniso-tunisien

Ça va du « péter plus haut que son cul » à « chasse & pet’shhh » en passant par la case « world full of bass » (w qéllét el fourass, en 4 cordes), le pet a toujours été le moyen le plus expressif d’exprimer son avis.

Cette fine ta3fita* de l’esprit sous-entend (ah et je peux vous assurer qu’une ta3fita digne de ce nom, aussi culotée soit-elle, se fait sentir à des kilomètres à la ronde, et tellement intensément que vous en devineriez son repas de l’avant-veille)… Bon, je m’égare en parenthèses, je reprends : je disais... Ou non, c’est plus la pet'N.
Ou si,
Cette ta3fita de l’esprit sous-entend un trop plein de consistance, et n’en déplaise à ceux qui croiraient que ce n’est que du vent, une bourrasque de ce genre ferait honte aux plus grands mezoueds** dignes de ce nom (Karkadan, y compris, mais lui, il a signé chez Universal).


...


[Attention, jeu de mots bilingue: Péter est un (f)art. (Oui, c'est petoyable. Oui, j'ai ri.)]


...

Alors, est-ce vraiment une insulte de se faire traiter de péteux, ou en l’occurrence de bassas ?



Sachez que ledit insulté, en se basant sur l’insulte en tant que tel, idawwér el khwatér (tu la sens celle-là, tu la sens ?!!), et parfois, ce n’est pas une mauvaise chose, même si vous avez le vertige de la folie des grandeurs.
En tous cas, le charisme musico-olfactif de ce geste riche en émotions (et en gaz carbonique) donne du piment (mangez et pissez !) à vos messes bass… Bref, je n’aimerai pas être coincée dans un ascenseur avec un bassas, j’ai peur des boutons.

Au royaume du caca, le bassas est roi.



Et maintenant, la blague du siècle : Prout.
Merci.


*Ta3fita: Pvvvvvvdhhhhhhhhhhhht.
**Mezoued : Instrument. A l’intérieur, ce n’est que du vent, mais d’une telle pression sociale qu’elle a propulsé au rang de b(r)assens les plus merdeux des bleus.

La dictature de la dette, b'dette w maoufétéch.

Alors comme ça, le 24 septembre, faut bloguer contre la dictature de la dette... La dette, c'est caca-beurk.
Voilà, c'est dit.

...

Une fois, quelqu'un avait une dette envers moi. Il a pas supporté. Il s'est suicidé... et a salopé le tapis.
Tu vois quand je te dis que la dette, c'est le mal, c'est l'expérience qui parle.

C'est l'histoire d'un américain, d'un français et d'une dette dans un avion... Ou non, pas la peine que je la raconte celle là, de toutes façons, c'est toujours le libyen qui se retrouve à tondre le mouton à la fin.

...

Nul besoin de pondre 654165123 lignes, je pense que les lecteurs sont suffisamment intelligents et pertinents* pour raisonner par eux-mêmes sur le côté obscur de la dette.


"Il est plus facile d'avoir la tête sur les épaules, que la dette sur les épaules." - dixit Loana, fi riwayatén okhra.
...

Non mais parce que sinon, le 25 septembre, y a une manif au centre ville, à partir de 11h contre cette dite dictature... Vous connaissez le chemin, depuis le temps (vos passés respectifs d'éternels 7itistes révolutionnaires ne peut que confirmer ceci).



*Oui, ner7ilkom, parce que j'ai la flemme d'écrire ces derniers temps.

Extrait de l'épisode 2406 de " Afek, ton univers impitoyable"

Le soap politisé, on ne s'en lasse jamais, après "A.Mourou, voile et mosquées"et "Des jours et Chebbi" (titres à lire en rythme siouplé!), les productions {2be3 or not 2be3} ont le plaisir et l'exclusivité de vous livrer un épisode de "Afeeeek, ton univers impitoyaaaableuuuh" (pam pam param!) pour le plaisir de vos yeux et de celui de vos iPhone 5 pas encore commercialisés.


Depuis que Chérihene a appris que son badge d'adhérente n'était pas en or mais en plaqué laiton, la rumeur qui annoncerait une scission au sein du parti circule comme une traînée (aucune polysémie n'a été involontairement placée ici) de poudre (blanche?). 
Jean-Mahmoud, affolé, n'arrive plus à fixer ses boutons de manchette proprement et convoque, de ce fait, une réunion code rouge (rouge millésimé ,pour les intimes) dans le manoir qui leur sert de quartier général au Lac (mais on vous dira pas lequel).

"Jean-Ma, qu'est-ce qui se passe ? J'ai à peine eu le temps de faire chauffer mon carnet de chèque, dit Salma sur ses Louboutin perchée.

-Assieds-toi, l'heure est grave.

-Ne dis pas ça, il est bien l'heure de l'apéro quelque part voyons.

-Non ! J'ai parlé à Miryam (avec un i puis un y, détail très important), et il s'avère que... que...

Et c'est là que Tiffany, dans les bras de John, fit son entrée en criant:


 "Je suis enceinte, et je crois que l'enfant n'est pas de moi ! D'après l’échographie, son placenta est made in china.

-Kouwâaa ?! répliqua Jean-Ma, c'est inadmissible, tu es virée"

Scission 1 - 0 Afek
...

Jean-Ma repris ses esprits et un verre de scotch (non pas de colle forte, ni de kaskrout cirage, c'est un soap pas njoum ellil !) pendant que Tiffany partit pleurer tous les diamants de sa rivière dans le salon Louis XV (elle fût bannie du Louis XVI, soyez indulgents.

"Et donc je disais qu'il s'est avérée que les couffins apportés aux familles nécessiteuses* étaient en imitation croco... Non Salma, ne t'évanouis pas tout de suite... Et qui plus est, les stylos avec lesquelles on a fait signer les promesses de vote n'étaient même pas des Mont Blanc mais de simples Reynolds... Oui Salma, tu peux t'évanouir maintenant.

...Et Salma s'évanouit.

-C'est inadmissible, répondit Alissa Jr., je ne me suis pas impliquée corps et implants dans ce parti pour qu'on fasse dans le bas-de-gamme... Cachez-moi ces contre-façons que je ne saurais voir. Je vous quitte. Et je me joins à Slim Riahi, le vert de ses billets est vrai lui au moins... Plus vert que le vert des mes lentilles.

-Alissa Jr., ne t'en vas pas, reeeeste !

-Non."

Scission 2 - 0 Afek 
L'UPL, +1$.

*2000DT de revenu mensuel, c'est de la barbarie sociale.

السّه السّه... 1... 2...

،أيّتها المواطنين، أيّتها المواطنات

أوّلا و قبل كلّ شيء، نحبّ نعتذر من توّا على المستوى الرّديء برشا في اللّغة العربيّة اللّي بش يعرضكم في الأرتيكل هذا... (و فرد مرّة خلّيني نعتذر زادا على الذّمار المقيّح اللّي بش يفاجئكم... أو  پا)ا

،أمّا بعد

بمناسبة حلول (على فرد وزن هي و كحول*) شهر رمضان المبارك (غريبة في هل البلاد، كلّ شيء مبارك: كان تحوّل راهو مبارك، كان ثورة راهي مباركة ـــ دوحي... ـــ، و كان سنية راهي مبارك!)، حبّيت نحيّي كافة أمّة محمّد و الأمّات الآخرين زادة (من غير حتّى دسكريميناسيون) و أقول لهم يعطيكم القوّة في هل سخانة و الكرفي و التّحشيش

نتمنّالكم زادة بش ما يولّيش عبد الفتّاح مورو هو سامي الفهري الجديد في ما يخصّ مونوپول مسلسلات رمضان، و أيضا بش ما تولّيش صلاة التّراويح الحدث هايپ** أو كذلك فرصة لل سپيد دايتينغ 

في ما يخصّ العازقينو (أو في رواية أخرى، الكفّار)، ما نجّم نقولكم كان ربّي (و إلّا غيرو، پيرسونيلمون، منعرفو كان فل تصاور) يصبّركم في ما يخصّ النّفاق اللّي بش يجهركم، خاصّة النّفاق الفايسبوكي: اللّي كان ينشر في مغامراتو مع البنات و الزّطلة و الشراب تحوّل إلى زهرة لمبوبة في زمانها (أمّا في عوض ما تلقّط الفلوس بعد كل تدويرة حزام، يلقّط الدعاء بعد كل تعليق ـــ و موش صبّاط ـــ فيه "استغفر الله")... و يلعب هو و أمثاله مسابقة "من سيربح 1000000 أجر" من هنا إلى آخر الشهر

بون، ماذابيّ نزيد نحكيلكم على برش حاجات أخرى، أمّا منخبّيش عليكم إلّي عينيّى تنقبت من هل كلاڢيَى اللّي بل عربي... و قبل ما نكمّل نحبّ نشكر ليخيلوعوس و جوجل ترانسلايت على وقفتهم معايا

...

و عاد إلى المنزل فرحا مسرورا

ا *دايور، على الفازة، أخي القارئ، تنجّم تستنتج اللّي الكحول هي الحلول و ليس المشكول (ضرورة شعريّة) ـــ مش'كول و اشرب (#هومور دو ميرد)ا 

ا **الحدث هايپ: لمّة ثقافيّة في شاطئ بلحمّامات الجنوبيّة، وين تلقى كمشة جماعة مخلّصة 30 دينار للدخول دون كونسوماسيون، لابسين زعمة زعمة هپّي و يشطحو على موزيكا هاوس... جانيس جوپلن راهي تندب 

#FreeFeriani

Aujourd'hui, je vous parlerai d'une noble cause -pour changer-, et il s'agit de Samir Feriani.

Non, il n'a pas sorti de film à forte polémique.
Non, il ne remercie pas Ba3eth el Qanét.
Non, il n'y est pour rien concernant les hautes températures* de ces jours-ci.
Non, il n'a pas couché avec Loana dans la piscine.

...
Par contre, Samir Feriani essaye -malgré lui- de briser le record mondial de garde-à-vue... Et dans les règles de l'art: torturé, sans avocat, sans dignité (sans chemiiiseuuh, sans pantalooon... Restons sérieux.)

Et pour reprendre le texte de cette pétition qui circule sur le net:

"Samir Feriani Officier de police tunisien a été enlevé et mis en détention à la caserne  militaire de l'Aouina  le 29 mai 2011, après avoir écrit une lettre au ministre de l’Intérieur, Habib Essid, où il nommait certains officiels actuellement haut-placés au ministère, responsables selon lui du meurtre de manifestants pendant la révolution tunisienne, ainsi que d’autres violations des droits humains. La lettre de Feriani accusait aussi des officiels du ministère d’avoir détruit des archives embarrassantes suite à la chute du président Zine el-Abidine Ben Ali le 14 janvier."

Oui, j'utilise cette bonne vieille tactique du "j'essaie de vous attendrir avec la photo d'un enfant qui pleure l'absence de son père". 

Du moment que la dite tactique réveille en vous ce sentiment d'indignation contre les pratiques propres à un système corrompu jusqu'à la moelle...

*40°C à l'ombre, soit le gardien de la porte des enfers est marocain soit Hitler a un nouveau joujou.