vendredi 10 décembre 2010

Dis Minus, on fait quoi demain ? Grève !

Bien que ce ne soit qu’une utopie redessinée par la grâce de l’Etat, faire grève ici c’est comme présenter le JT à poil : personne ne vous prête attention et ce n’est pas très politiquement correct.

En ce vendredi 10 décembre (journée mondiale des droits de l’homme), parler liberté, égalité et fraternité c’est le must pour se la jouer intellectueur !
Etre soucieux de faire valoir ses droits (ou ce qu’il en reste) est une noble cause… au moins un jour par an ! Tellement noble me direz vous (ne me le dites pas, je le fais pour vous !) que certains de nos con-patriotes ont décidé de faire une grève de la faim… pour la journée !



HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !



Le 10 décembre a des faux airs de 1er avril, mais les faits sont là !
Faire une grève de la faim pour 24h, c’est comme ne pas cogner sur sa femme uniquement pendant la journée mondiale de la femme, comme utiliser un préservatif uniquement quand le téléthon passe à la télé, comme changer de slip uniquement pour aller chez le médecin (évitons de parler de toucher rectal), comme si Loana* ne faisait l’amour que dans des piscines… C’est ridicule ! Ri-di-cule !

Je ne dis en aucun cas que faire une grève de la faim est en soi (ou en coton, ha-ha-ha) un acte ridicule, mais la faire pendant une seule journée est le comble du hazzén-w-nafdhan** ! Prenez exemple sur Miss Dominique, en voilà une volonté de fer… Ah ?! C’était un régime ?! Prenez exemple sur l’Ethiopie alors… Ah ?! Ils ne le font pas exprès ?! Et bien ne prenez exemple sur personne d’autre que vous-mêmes et dites vous que tourner au ridicule le militantisme des uns, c’est pire que de tuer des bébés dauphins (gore hein ?) !

Gens, arrêtez de vous enfoncer encore plus dans la médiocrité spirituelle et mangez un bon coup avant d’entreprendre une –vraie- grève de la faim (le minimum recommandé c’est 5 mois, sinon ça fait  pas très crédible dans un cv de réfugié politique)!




*Oui je fais une fixation sur Loana, sa blonditude me trouble.
** Hazzén-w-nafdhan : discipline nationale traditionnelle (subventionnée par l’état et élevée au rang de philosophie depuis 1989) introduite par l’empire Ottoman dès le VIIème siècle avant moi-même, elle consiste à discuter de la sexualité des anges pendant une partie de cartes dans un Hammam afin de résoudre le mystère de qui pèterait plus haut que le cul de son voisin.

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