Guide d'un mariage Tunisien réussi

La salle: Espace confiné de cons finis -se trouvant généralement dans un hôtel où le taux d'alcoolémie des résidents dépasse le taux de silicone de Lolo Ferrari- où les gens (invités ou pas) s'entassent les uns sur les autres.

Les invités: Appellation subtile qualifiant n'importe quel rapace qui entre dans la salle pour profiter de la clim et des amuse-gueule en se rinçant l'œil sur les filles exécutant une danse d'électrocutées espérant secrètement se trouver un mari parmi les dits-rapaces.

Les chanteurs: Également appelés Âawéda ou Ferqa, régissent la bonne ambiance de la soirée grâce à 3 actes principaux: d'abord, une chanteuse en robe rouge remuant ses melons (OGM?) sous le nez du mari et sous la bienveillance vengeresse de l'épouse. Ensuite vient Rochdi Alouane (ou Chamseddine Becha) -en jean Hello Kitty et en chemise décapotable- chantant du Fatma Bousséha en roulant du cul sur la table des invités. Finalement, ça sera au tour d'un jeune chanteur inconnu qui s'assurera que la salle se vide aussitôt qu'il ait pris le micro, et conscience professionnelle oblige, il réussit sa tâche bien malgré lui.

L'épouse: Le blond de ses mèches (sur fond noir, forcément) est à son statut de jeune épouse ce qu'est Schwarzy à la politique, un certificat d'authenticité.
    -Sa maman: Être aux yeux rouges tellement fière d'avoir économisé toute sa vie pour que le maquillage de sa douce mocheté tienne toute la soirée malgré la quantité incalculable de rouzata* qu'elle a ingurgité.

L'époux: Un connard parmi tant d'autres qui a trouvé une femme de ménage en CDI.
   -Sa maman: Être aux yeux rouges éperdument désespérée que son fils chéri (plus communément appelé Le Messi) épouse une traînée.

Le photographe: Quelqu'un qui a fait de la taule pour harcèlement sexuel.

Moi: Ne me demandez même pas comment j'ai attéri dans un truc pareil.



*Liquide verdâtre à base de sucre et de sucre.