L’importance d’avoir une fausse moustache en temps de crise

Qui vous dit que je ne suis pas un vieux Canadien pervers (les Canadiens c’est le must en vice, un peu comme les Polonais en plomberie… Oui dans les deux cas il s’agit de tuyauterie), de 63 ans qui cherche à embrocher (quel terme délicat !) des jeunes de 13 ans (parce que 14 ans c’est l’âge de raison !) ? Mais y a pas à s’inquiéter… J’ai encore tous mes cheveux !

La question qui se pose n’est pas celle de la pédophilie (ah tu l’avais deviné ?) mais celle de l’anonymat sur la blogosphère, pourquoi tenir tant à cacher son identité (Bruce Wayne*, si tu m’écoutes…) quand on peut tranquillement dire qui on est et continuer quand même de débiter les mêmes conneries ?

Même si j’écris comme je parle dans la vraie vie, j’ai trouvé ça plutôt amusant de me servir d’un pseudo (et aussi parce que j’adore la photo d’Andy Warhol et que je voulais l’utiliser coûte que coûte) ! Ce qu’il y a d’encore plus marrant, c’est que nombre de ceux qui me lisent sont amis avec moi sur Facebook (et dans la vraie vie) et le fait qu’ils s’adressent à moi ou parlent de moi à la 3^ème personne (la 3^ème personne c’est « elle », t’as séché la conjugaison ou quoi ?), je trouve ça un peu jouissif (Alain Delon**, si tu m’écoutes…) !  C’est comme si on te donnait un avis uniquement sur tes écrits, sans mettre en jeu aucun préjugé, et ce petit jeu de franchise, c’est tout ce que j’aime (parapapapaaaa !)

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 [musique avec plein de suspens]

En réalité, je préfère garder l’anonymat à cause d’une sombre histoire d’agrafeuse avec la CIA.

 [/musique avec plein de suspens]

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*Si tu ne sais pas qui c’est, passe ton chemin.

** Non mais sérieusement, passe ton chemin.